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Cameroun, Controverse: La danse macabre de Issa Tchiroma sur la tombe de Pius Njawe 
12/08/2010 15:22
  
 
  
Depuis la journée de dimanche dernier, moins de 24  heures après l’inhumation du président fondateur du Free media group,  société éditrice du journal Le Messager, le ministre de la Communication  a fait une sortie médiatique, que l’on fait passer en boucle dans tous  les médias à capitaux publics, Crtv (poste national et à la télévision)  et dans le quotidien Cameroon Tribune. Sur un ton faussement encenseur à  la limite laudateur, Issa Tchiroma Bakary a fait feu de tout bois ;  sans pudeur ni décence, mais dans toutes ses laideurs, il étale les  plaies de son inconscience et de son manque de respect à la mémoire de  l’illustre disparu, qui pourtant, ne devrait plus constituer une entrave  à un système, dont il a dénoncé de nombreux dysfonctionnements.
« Pius Njawe a été cette icône iconoclaste ; il  est de ces monuments qui appartiennent à la démocratie […] L’esprit de  Njawe ne mourra pas avec sa disparition. Il a été une icône, nous  respectons son combat. Njawe représente quelle menace ? Njawe n’a jamais  milité dans un parti politique. Njawe n’a jamais représenté une menace  quelconque. Njawe n’a jamais été cet homme politique qui aspirait à  gouverner cette nation. Quelle menace a-t-il donc représenté au point de  penser que le gouvernement peut de près ou de loin être impliqué dans  cette disparition tragique ? ». De deux choses l’une : soit ces extraits  tirés des propos du ministre, relèvent d’une flagornerie de mauvais  goût, ou alors le ministre de la Communication qu’on présente de plus en  plus dans les rangs du Rdpc, comme le premier redoutable adversaire du  régime du Renouveau de Paul Biya, joue effectivement contre le chef de  l’Etat qu’il veut détruire.
 Hypocrisie
Les propos de Issa Tchiroma (dans sa volonté  d’absoudre le défunt des pêchés dont on l’a affublés), on se rend compte  que le régime du Renouveau, qui pendant une trentaine d’années, a passé  son temps à : combattre, martyriser, humilier, torturer et considérer  Pius Njawe tel un pestiféré, reconnaît après sa mort le mérite, la  bravoure et son professionnalisme. A travers la sortie d’Issa Tchiroma  se déclinent les aveux du Renouveau. Le ministre de la Communication  révèle que Pius Njawe avait raison, mais que le pouvoir l’a brimé pour  rien. Si tant est que le journaliste Pius Njawe était une icône ; qu’il  ne représentait pas une menace pour le pouvoir qu’il ne voulait pas  conquérir le pouvoir, qu’est-ce qui peut expliquer l’acharnement et les  sévères dommages que lui a fait subir le régime de Paul Biya ?
Au cours de ses précédentes sorties, le ministre  de la Communication avait déjà indiqué que Pius était pour lui, son  compagnon de route.
Si l’on prend Issa Tchiroma au mot, peut-on  expliquer son absence aux obsèques d’un journaliste qu’il considère  comme l’un des plus grands du continent ? Des sources dignes de foi  indiquent que le ministre Tchiroma, n’était pas dans la suite  présidentielle pour justifier un empêchement. Alors que se déroulaient  les obsèques de Pius Njawe à Babouantou, pendant que la mobilisation de  la presse était indescriptible, le ministre de la Communication  s’échinait dans un coin du quartier « Briqueterie » à Yaoundé, à créer,  installer des comités de base et autres démembrements de son pseudo  parti politique.
 Qui sont les profanateurs ?
« Il y a eu des journalistes, mais pas tous, des  hommes politiques en quête de notoriété qui ont voulu instrumentaliser  cette presse, récupérer ces obsèques. A ceux-là, je dis simplement que  leur comportement est un déshonneur, une profanation à la douleur de la  famille et à la mémoire de Njawe. Ils ont fait preuve d’amateurisme  politique. Ils se sont trompés à la fois de bataille et d’adversaire… ».  On aurait dit là qu’Issa Tchiroma qui se regarde dans son miroir, fuit  son ombre. Son comportement est d’une abjecte puanteur qu’il se reproche  d’être allé si loin dans la profanation. Son agitation et les basses  manœuvres de manipulation et de division sur les proies faciles que  constitue la progéniture de Pius Njawe ressemble à un acharnement. Si à  l’en croire, Pius Njawe ne représentait aucun danger de son vivant,  comment expliquer que mort, il suscite autant de haine, de jalousie et  de mépris ?
Comprendrait-on un jour, ce qui a  justifié l’obsession du chef de l’Etat à travers son ministre de la  Communication à donner de l’argent pour l’organisation des obsèques de  Pius Njawe ? Qu’est ce qui explique que la prétendue (minable ?) somme  d’argent débloquée, soit disant par Paul Biya, ait été remise à la  famille en pièces détachées ? Certaines sources affirment que l’un des  hauts cadres du Mincom, a fait le déplacement de l’aéroport de Douala,  le jour de l’arrivée de la dépouille au Cameroun, avec dans ses valises  une somme de cinq millions Fcfa, et la mission de convaincre, de  manœuvrer la « cible » à tomber dans le piège tendu.
S’il arrivait que Pius Njawe se retourne de son  cercueil au moment où, la censure s’abattait sur Célestin Monga, son  compagnon de lutte, y aurait-il un problème de choix entre le système du  Renouveau et son camarade de combat ? Dimanche après l’inhumation de  Pius Njawe, les antennes de radio et de télévision d’Etat ont été  envahies et infestées par les collaborateurs et autres affidés du  ministre Tchiroma. La danse macabre du gouvernement, dans ses envies  d’exister, de se rendre « utile » dans l’organisation des obsèques de  Pius Njawe, révèle que le régime du Renouveau en avait tellement contre  Pius Njawe, au point de n’avoir pas résisté à se venger même sur sa  dépouille.
Au lieu de s’inviter de manière désordonnée et  sans vergogne, au point de revendiquer la préséance aux obsèques de Pius  Njawe, l’acte de grandeur qu’aurait pu prendre Issa Tchiroma était  celui d’obtenir auprès du chef de l’Etat Paul Biya, des obsèques  officielles ou nationales. L’illustre disparu les méritait bien. Issa  Tchiroma devrait commencer par balayer dans son propre jardin, avant de  demander « qu’on respecte la mémoire de Njawe, qu’on honore son  engagement à faire de la démocratie au Cameroun, une démocratie  véritable ». Pour l’instant, c’est lui le chef d’orchestre de la  profanation. Quel habile apprenti-sorcier !
 
     source: le messager
 
 
 
 
 
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