Séisme au Chili (28 février 2010)
  
Communiqué du  ministère des Affaires étrangères et européennes 
Vingt-quatre heures après le tragique tremblement de terre  qui a frappé le Chili, l’ambassade de France à Santiago et le Centre de crise du  ministère des Affaires étrangères et européennes continuent à suivre étroitement  la situation. 
Plusieurs centaines d’appels téléphoniques concernant des  Français présents au Chili ont été traités à Paris et à Santiago. 
Les nouvelles en provenance de Concepción et de sa région,  où résident plus de 700 Français, sont tout à fait rassurantes pour nos  compatriotes. À ce stade, aucun Français n’est à déplorer parmi les victimes.  Les vérifications et les recherches se poursuivent. 
Les forces armées chiliennes indiquent qu’il n’y a aucune  victime française dans l’île de Robinson Crusoë, dont la partie basse a été  submergée à la suite du séisme. 
Face au terrible bilan qui s’alourdit d’heure en heure,  nous réitérons aux autorités et à la population chiliennes nos condoléances et  notre sympathie. 
Dès que la nouvelle du séisme a été connue, Bernard  Kouchner avait indiqué la disponibilité de la France à répondre aux demandes  d’aide du Chili. Dans l’attente de l’expression de leurs besoins par les  autorités chiliennes, nous nous concertons avec nos partenaires européens. 
Déclaration de Bernard Kouchner (27  février 2010) 
« C’est avec une vive émotion que j’ai pris connaissance  du très violent séisme qui a frappé aujourd’hui le centre du Chili et qui, selon  le dernier bilan, aurait coûté la vie à au moins 78 personnes. 
La France adresse ses vives condoléances aux familles et  aux proches des victimes et, dans ces circonstances particulièrement tragiques,  exprime au peuple et aux autorités du Chili sa sympathie et sa solidarité. 
Le Centre de crise du ministère des Affaires étrangères et  européennes, en liaison étroite avec l’ambassade de France à Santiago, est  pleinement mobilisé. À ce stade, il n’y aurait aucune victime parmi les  ressortissants français mais les vérifications et les recherches se poursuivent.  
En concertation avec ses partenaires de l’Union  européenne, la France se tient prête à répondre aux demandes d’assistance du  Chili. »