Le tremblement de terre d’Haïti de 2010 est un tremblement de terre crustal d’une magnitude de 7,0 survenu le 12 janvier 2010 à 16 heures 53 minutes, heure locale[1],[2]. Son épicentre est situé approximativement à 25 km de Port-au-Prince, la capitale d’Haïti[1]. Une douzaine de secousses secondaires de magnitude s’étalant entre 5,0 et 5,9 ont été enregistrées dans les heures qui ont suivi.
Un second tremblement de terre[3],[4] d’une magnitude de 6,1 est survenu le 20 janvier 2010 à 6 heures 3 minutes, heure locale. Son hypocentre est situé approximativement à 59 km à l’ouest de Port-au-Prince, et à moins de 10 kilomètres sous la surface.
Le premier tremblement de terre a causé de nombreuses victimes, morts et blessés. Le 15 janvier au soir, le ministre haïtien Paul Antoine Bien-Aimé déclare : « Nous estimons qu’il y aura entre 100 000 et 200 000 morts en tout, même si nous ne connaîtrons jamais le chiffre exact »[5], tandis que le lieutenant Général Ken Keen, commandant des forces américaines sur les lieux, estime le nombre de morts à environ 200 000[6]. Selon des sources officielles transmises le 23 janvier, plus de 111 000 morts ont été recensés à la date du 22 janvier[7]. 132 rescapés ont été extraits des décombres au 23 janvier par les équipes de secouristes venues du monde entier. Les structures et l’organisation de l’État haïtien ont souffert de l’incident ; au bout de trois jours, l’état d’urgence a été déclaré sur l’ensemble du pays pour un mois.
De très nombreux bâtiments ont également été détruits, dont le palais national et la cathédrale Notre-Dame de Port-au-Prince.